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KODEFOREST
Artiste musicien(e)
ferre gola
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Biographie

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A Propos de ferre gola

Le son du 21e siècle à Kinshasa, tel que Ferré Gola le conçoit, n'est pas celui d'autrefois. Il a même radicalement évolué. Sans pour autant perdre de son rayonnement au-delà des frontières du Congo. Au contraire : à l’heure de la rumba 2.0, les chansons se répandent comme une trainée de poudre digitale. Pour un artiste de son calibre, l’impact se mesure en millions de vues dès qu’un clip est posté sur le Web. Ceux issus de son récent album QQJD – pour « Qu’est-ce que j’avais dit » – ont encore une fois fait mouche et rappelé son statut. S’il compte depuis quelques années parmi les artistes qui ont pris le pouvoir musical sur son continent, Ferré Gola le doit entre autres à sa capacité à comprendre les tendances et les attentes de ses contemporains. Ajuster son répertoire pour faire en sorte que l’offre rencontre la demande. Respecter les codes tout en s’efforçant de faire bouger les lignes. Sa rumba afro-urbaine se situe sur ce terrain-là. Dans sa musique résolument d’aujourd’hui, un instrument a conservé une fonction essentielle, qui donne aux chansons leur couleur si singulière, appose son sceau comme un label d'origine : la guitare. Et pour intégrer le groupe de Ferré Gola, ceux qui en jouent doivent posséder un savoir faire bien précis. Le test ? « Dribbler comme Franco », résume le chanteur, faisant référence au patron de l'OK Jazz, l'une des formations emblématiques de la rumba, dont les doigts dansaient sur les cordes de l'instrument. Franco, ainsi que Tabu Ley Rochereau, autre légende de la musique congolaise, sont les « idoles » d'Hervé Gola Bataringe, l'état civil exact de Ferré. « C'est ma mère qui m'a donné le goût de les écouter, et je les ai enregistrés dans ma tête », souligne-t-il. A la maison, durant son enfance, ce sont surtout les chansons religieuses qui ont leur place. « Chez nous, on priait beaucoup. Si tu veux bien manger, il faut aller à l'église. C'était obligatoire. Cinq jours par semaine », raconte Ferré. Surveillé de près avec ses quatre frères, il n'ose guère défier l'autorité maternelle. Trainer avec les copains, dans cette ville tentaculaire qu'est la capitale du Zaïre ? Inconcevable. « Mais chanter à l'église, ça, elle était d'accord », lance-t-il d'un air amusé. Choriste, il y prend aussi les congas, à l'occasion. « J'ai eu le sentiment d'être musicien à partir de ce moment-là », fait-il remarquer. Le jeune garçon d'une dizaine d'années ne se projette pas, mais son envie de musique devient de plus en plus manifeste. Quitte, cette fois, à prendre le risque de transgresser les règles familiales : « Si on m'envoie aller acheter quelque chose à l'épicerie, je vais mettre deux heures parce que, sur le chemin, je vais m'arrêter pour écouter les nouveaux sons : Papa Wemba, ou Carlito et Debaba de Choc Stars. Et quand je vais rentrer, on va me taper parce que j'ai mis du temps ! » Pas assez, en tout cas, pour le dissuader de sortir du giron religieux sur le plan musical et monter, avec une huitaine de jeunes de son âge, un groupe de quartier baptisé Staff London, afin de s'essayer à un répertoire plus profane. De temps en temps, il lui faut prendre tout de même ses jambes à son cou, lorsqu'on le prévient d'un danger imminent : « Fuis, ta mère arrive ! » L'apprentissage se poursuit au sein de Rumba des jeunes. Premier concert, déterminant : devant un millier de personnes, à l'occasion d'une kermesse, Ferré découvre un auditoire qui l'écoute et l'applaudit, en lever de rideau de Wenge Musica, alors au sommet de sa gloire auprès de la jeunesse congolaise. « A l'époque, ce sont des “grands”. On ne va pas parler comme ça à Wenge », précise aujourd'hui celui qui a le même rang, avec une humilité qui se lit encore dans son visage vis-à-vis de ces glorieux ainés. Ce jour-là, quand Werrason, l'un des piliers de Wenge Musica, demande au public si « le petit qui a bien chanté en première partie est toujours là » et appelle l'intéressé sur scène à ses côtés, Ferré n'en mène pas large : « On m'a fait monter de force, j'avais peur ! » La confiance revient en prenant le micro : il interprète Voyage, l'un des tubes de Wenge, et obtient aussitôt une place dans l'orchestre de ses modèles. Le voilà sur la rampe de lancement. Mais la « dislocation » du groupe qui vient de l'accueillir – une de ces péripéties qui remodèlent en permanence la musique congolaise – intervient peu de temps après, en 1997. Tandis que la plupart suivent le chanteur JB Mpiana pour former Wenge Musica BCBG, il choisit de rester du côté de Werrason et devient l'un des membres de Wenge Musica Maison Mère (WMMM). Le vecteur s'avère idéal pour faire ses armes : en live, d'abord en Afrique, puis en France, du Palais des sports de Paris (1999) à Bercy (2000), en Belgique, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis... ; en studio, où il se fait remarquer dès l'album Solola bien de WMMM avec sa chanson Vita-Imana, qui lui vaut les faveurs des fans. Durant sept années, Ferré se construit sous l'aile protectrice de Werrason, avant de chercher à s'émanciper à son tour en débauchant deux autres chanteurs pour monter Les Marquis de Maison Mère. L'aventure fait long feu, le temps de l'album Miracles (2004) qui lui permet d'être récompensé en Afrique du Sud par le Kora Awards du meilleur groupe d'Afrique centrale. Comme un footballeur talentueux mais sans équipe, Ferré ne reste pas longtemps sur le mercato de la musique congolaise : Koffi Olomide, chanteur star du pays, s'offre ses services à grand bruit, laissant entendre qu'il s'agit du « transfert le plus cher », ainsi que se plait à le relayer la presse locale. Une marche de plus gravie par « Chair de poule », comme on surnomme la jeune recrue depuis qu'une admiratrice a fait savoir ce qu'il provoquait sur elle. Avec le temps, il sera aussi « le Padre », « Jésus de Nuances », « l'Imperator de la rumba congeliano »... Au terme de son expérience pour Koffi et son orchestre Quartier latin, marquée par le succès de sa chanson Insecticide sur l'album Danger de mort (2006), Ferré sait qu'il dispose désormais des compétences nécessaires pour aller plus loin : « Chez Wenge, j'avais acquis la maitrise du chant. Savoir garder ta voix. Parce qu'on faisait des lives de trois ou quatre heures ! Être un musicien. Le respect. Et chez Koffi, j'ai appris surtout à maitriser les chœurs, harmoniser les voix. » Le moment est venu pour lui de se lancer, enfin, sous son nom. L'accueil réservé à Sens interdit (2007), son premier album, lui donne raison, autant à Kinshasa qu'à Paris, où il fait salle comble à l'Elysée-Montmartre. Sa rumba authentique, fluide, donne autant à écouter qu'à voir, dans la tradition des orchestres du pays, avec ses légions de danseurs et choristes. Qui est derrière toi ?, deux ans plus tard, confirme sa valeur et ouvre de nouvelles portes, et pas seulement celles du Zénith de Paris où il poursuit son ascension en 2010. « C'est à cette époque que j'ai commencé à tourner davantage », confie Ferré. Aujourd'hui, en Afrique, son territoire s'étend de la Cote d'Ivoire à la Zambie, en passant par le Kenya et l'Angola. Pour Boite noire, son troisième album qui paraît en 2013, il fait appel aux arrangements et programmations du Français Philippe Guez (Koffi Olomide, Fally Ipupa) et de son compatriote Olivier Tshimanga (Papa Wemba, Meiway). Signe du niveau de notoriété qu'il a atteint, Ferré doit revoir à la hausse le nombre de chansons sur le disque suivant : l'industrie de la musique congolaise fonctionne en effet sur un modèle économique très spécifique, basé sur des dédicaces payantes appelées mabanga, et la demande est telle qu'un seul CD ne peut suffire ! A sa commercialisation en 2017, QQJD, pour Qu'est-ce que j'avais dit, est donc séparé en trois volets de couleurs différentes. Trente-trois chansons au total et quatre ans de travail pour un artiste multitâche, multirôle, 360°, qui a repris le flambeau de la rumba et compte bien l'emmener encore plus loin.

Contact Details :
  • Website

    www.digipmusic.net

  • email

    ferre@gmail.com

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